À mon tour, je veux souligner la qualité du rapport et du travail mené par le rapporteur et la présidente. Je salue la contribution des personnalités auditionnées, qui ont été questionnées, toujours de façon pointue, par les membres de cette commission d'enquête. Je souhaite moi aussi que ce rapport ne demeure pas sous une pile de dossiers ou au fond d'une armoire.
Le sujet qui nous tient à coeur, c'est l'accès de tous à l'éducation. Chaque jeune, je dis bien chaque jeune, doit pouvoir évoluer, s'enrichir et s'épanouir. Pour cela, il est nécessaire de progresser.
Beaucoup a déjà été fait et le Gouvernement a avancé des propositions intéressantes. Ce rapport permettra d'aller plus loin encore, car je suis certaine qu'il existe une écoute pour les propositions qu'il contient. Je suis d'accord avec quasiment toutes, je tiens à le dire, mais je tiens particulièrement à la proposition n° 43 – favoriser le travail avec les personnes du secteur médico-social. Je pense que les interventions précoces, en maternelle, l'aide aux familles et aux enseignants peuvent permettre d'éviter la constitution de dossiers MDPH en cours de scolarité. La proposition n° 30 pourrait sembler moins importante. Pourtant, l'aménagement lors des examens peut être essentiel. L'un de mes proches, qui avait bénéficié d'aides au cours de sa scolarité, a fait l'amère expérience de se trouver sans aménagement, ce qui aurait pu lui valoir un échec. Enfin, la proposition n° 55 me tient beaucoup à coeur, puisqu'elle pointe du doigt la situation fragile dans laquelle se trouvent les accompagnants. Ces professionnels, qui jouent un grand rôle dans l'inclusion scolaire, ne sont pas suffisamment reconnus. Comme c'est le cas pour toutes les professions, ils souhaitent bénéficier d'une formation, d'horaires qui ne soient pas des tiers-temps ou des mi-temps, et d'un salaire qui corresponde à leur fonction et à leur investissement.