Je vous remercie pour vos compliments mais ce rapport est le fruit d'un travail collectif. Je partage votre volonté de ne pas le voir enrichir uniquement les rayonnages des bibliothèques de différentes institutions.
C'est dans cet état d'esprit que nous avons rencontré le ministre mardi. Nous lui avons exposé notre méthode et les perspectives sur lesquelles nous souhaitons mettre l'accent ; le rapport lui sera remis, ainsi qu'aux autres ministres concernés, officiellement à la rentrée. Jean-Michel Blanquer s'est engagé à ce que son cabinet et ses services définissent dans l'intervalle quelles propositions pourraient être mises en oeuvre rapidement.
Par ailleurs, j'envisage de réunir à l'Assemblée, à la fin du mois de septembre, l'ensemble des personnes auditionnées pour leur remettre officiellement le rapport et échanger avec elles sur la manière de le faire vivre.
Il ne vous aura pas échappé que si des propositions doivent être expertisées puis mises en oeuvre par le Gouvernement, d'autres relèvent de la responsabilité du Parlement. Ce rapport trouvera donc des prolongements législatifs, lors de l'examen du projet de loi de finances, dans des amendements ou des propositions de loi.
Je m'engage à être force de proposition et à poursuivre ce travail dans le cadre du consensus politique que nous avons su trouver et entretenir. Il ne s'agissait pas d'un consensus de façade, ce n'était pas seulement le signe d'une bonne entente ; c'était la condition sine qua non pour que ce rapport n'aille pas directement à la corbeille. Cette motivation m'a poussé à faire des concessions, je ne l'ai jamais caché. S'il m'est arrivé de penser que l'on aurait pu placer le curseur plus haut, il m'importait de faire en sorte que la cause avance, dans l'intérêt des enfants, des familles et des intervenants. C'est là qu'était notre motivation et je suis très satisfait de vous avoir vu adhérer à cette démarche.