Merci, madame la rapporteure, pour votre rapport sur un traité qui va permettre de dessiner une nouvelle étape de la relation franco-allemande et, au-delà, une nouvelle étape de l'intégration européenne.
La volonté politique existe, mais la question des moyens est essentielle. Dans le traité de l'Élysée de 1963, était notamment exprimée la volonté d'apprendre la langue de l'autre. C'était écrit. Cinquante-six ans plus tard, on s'aperçoit que l'anglais a pris le pas sur toutes les autres langues de l'Union européenne. L'apprentissage de l'allemand en France et du français en Allemagne est devenu secondaire par rapport à celui de l'anglais.
À mon sens, la création de la Collectivité européenne d'Alsace constitue un événement central dans ce dispositif. Cette nouvelle collectivité peut permettre d'expérimenter certains dispositifs et de préfigurer ce que peut être l'intégration européenne à partir d'un territoire qui, précisément, se situe à la frontière allemande. Qu'en pensez-vous ?
Pour terminer, je ferais une remarque à mes deux collègues du groupe Les Républicains dont les expressions concernant l'armée allemande sont à revoir, car elles sont à la limite de l'insulte.