Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du mercredi 17 juillet 2019 à 9h35
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pour ma part, j'aime bien tous les peuples du monde, donc, évidemment, les Allemands.

Je trouve qu'on ne parle pas assez des relations qu'ont nouées les communes de nos deux pays depuis des années – et le texte du traité en fait effectivement peu de cas. On parle du couple franco-allemand mais il y a surtout des mariages franco-allemands, précisément à la suite des rencontres entre les jeunes de nos communes dans le cadre de jumelages. Ce sont ces belles relations qui ont fait la force du lien qui unit nos peuples, les relations entre les gens plutôt qu'entre les institutions. Et elles se sont encore renforcées avec la réunification.

Les communes qui élisaient des membres de mon parti étaient plutôt jumelées, pour des raisons politiques, avec des communes de l'ancienne République démocratique allemande (RDA). Après la réunification, les Allemands se sont demandé s'ils continueraient à discuter avec des communistes. Ils ont répondu par l'affirmative, dans l'intérêt des populations et malgré les divergences politiques – elles se sont atténuées depuis. Nous devrions promouvoir cet esprit. Si le traité en était imprégné plutôt que par une vision économique, il aurait eu une force bien différente. C'est pourquoi j'aimerais vraiment savoir qui, du côté français, a participé à sa rédaction. J'interviens de nouveau précisément parce que je n'ai pas eu plus de réponse à cette question de la part de notre rapporteure que de la part de Mme la ministre Loiseau en son temps. Quels parlementaires, quelles associations de villes jumelées ont écrit ce traité ? Il y manque des éléments importants.

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