Je reviens sur une question de Jean-Paul Lecoq. En France, aux termes de l'article 52 de la Constitution, « le Président de la République négocie et ratifie les traités » ; en Allemagne, la Loi fondamentale confère une responsabilité analogue au Président de la République fédérale d'Allemagne. Les pratiques n'en sont pas moins différentes – Sabine Thillaye l'a expliqué tout à l'heure.
Pour ma part, je suis persuadée que la France doit conserver son État fort, aux missions claires, et, en même temps, donner plus de pouvoirs, plus de champ, plus de libertés aux collectivités locales, aux régions, à la participation des uns et des autres ; au Parlement, c'est une évidence. Un exécutif fort comme il l'est sous la Ve République a besoin, c'est vital, d'un Parlement fort.
Ce combat doit encore être mené, et nous le menons tous les jours, notamment lorsque nous essayons de faire en sorte que cette commission soit entendue et respectée, que ses décisions soient prises en compte. Je souhaite que nous continuions de le livrer. C'est sain et c'est bon pour notre démocratie, pour la rendre plus vivante et plus représentative.
Merci pour votre travail, madame la rapporteure.