Le secrétaire d'État Gabriel Attal est très actif dans la mise en place du service national universel (SNU), dont la phase expérimentale débutera dans quelques jours. Il a toujours été annoncé que le SNU bénéficierait d'un financement dédié, avec une étanchéité de budgets entre SNU et armées. Pourtant, on voit apparaître des caractères de militarité comme la formation de 150 futurs encadrants à Coëtquidan par des instructeurs de la marine nationale, « participation raisonnée » avez-vous dit. Mais il faudra bien former les encadrants en proportion, pour accueillir à terme environ 750 000 jeunes. Quelles seront les conséquences et implications de cette montée en puissance du SNU pour nos armées ?