La complexité de l'époque que nous traversons montre bien à quel point la LPM ambitieuse que nous avons votée était nécessaire, et peut-être même insuffisante comme vous le disiez tout à l'heure au vu des évolutions qui nous attendent. Toutefois, maintenant qu'elle a été votée, il me semble important d'étudier son efficience. Ce point a d'ailleurs été revu par le ministère des Armées à travers le changement d'un certain nombre de procédures pour l'acquisition du matériel ou pour les programmes d'armement – notamment, sans vouloir être trop technique, la transformation de l'instruction ministérielle 1516 en IM1618 et en IM596. La réorganisation de toutes ces procédures amène finalement nos armées à être beaucoup plus impliquées. Ainsi, un travail en plateau sera effectué avec la DGA. C'est une très bonne chose, puisque nous allons certainement entrer dans l'efficience. Mais cela engendrera aussi une réorganisation et peut-être un problème de ressources humaines. À côté de cela, on essaie de mettre en avant l'innovation, qui était elle aussi bien inscrite dans la LPM. Vous avez d'ailleurs initié beaucoup de choses, notamment à travers le Battle Lab qui sera en lien avec l'Agence de l'innovation. Ces changements étaient écrits dans des instructions datant du mois d'avril. Nous sommes au mois de juin. Êtes-vous en ordre de marche pour les absorber, ou êtes-vous confrontés à des difficultés ?