Je ne peux pas vous répondre. Je vous transmettrai une réponse écrite.
M. Lejeune a évoqué le sujet du transfert de nos blessés vers le monde civil.
Beaucoup de mesures sont mises en oeuvre et nous continuons à les améliorer. Depuis une dizaine d'années, chacune des armées a mis en place des cellules d'aide aux blessés. Nous avons considérablement amélioré cet appui par l'action du service de santé des armées et de chacune des armées. Par ailleurs, nous réorientons toute une partie de notre commissariat aux sports de défense vers l'accompagnement et la reconstruction des blessés par tous les moyens possibles et imaginables.
Ensuite, l'accompagnement vers une vie civile se fait par plusieurs biais, comme des partenariats avec le MEDEF. Il faut que nous encouragions les partenaires à venir chercher et à embaucher des blessés militaires. Je pense qu'ils l'ont compris. Nous nous mettons en ordre de bataille pour être plus visibles et offrir une meilleure compréhension de nos circuits de reconversion, de façon à ce que les industriels ou les chefs d'entreprise puissent facilement venir chercher chez nous des blessés à embaucher.
Enfin, il existe l'article L. 4139-2 du code de la défense et les articles qui permettent de réembaucher des militaires comme civils de la défense dans nos propres structures. Ce système fonctionne bien et nous continuons à le mettre en oeuvre. Ce sujet reste une priorité et nous continuerons à y veiller avec attention.
J'en viens au Yémen. Vous me dites, Monsieur Corbière, qu'il y a 41 CAESAR sur le théâtre des opérations. Les avez-vous comptés ?