Sur l'adaptation au changement et au dérèglement climatique, je répondrai à M. Guerini que c'est un vaste programme ! Comme vous l'avez dit, nos engagements sont de plus en plus liés à ces dérèglements et à leurs effets sur les populations. Nous en tenons compte, ne serait-ce, d'ailleurs, que dans notre engagement dans l'opération Harpie que j'ai évoquée et qui vise à lutter contre l'orpaillage et les effets de pollution de l'emploi du mercure par les orpailleurs illégaux. Pour le reste, nous adaptons nos dispositifs en particulier en anticipant l'augmentation du niveau des mers et du risque sismique, ce qui nous a conduits à durcir de façon considérable les installations portuaires du Barracuda à Toulon et à nous imposer des normes très strictes – ce qui représente un coût. En outre, nous réfléchissons en permanence à faire évoluer nos systèmes. Ainsi, l'énergie que nous dépensons en opérations extérieures est de moins en moins dépendante de l'énergie fossile et de plus en plus issue des énergies renouvelables. Voilà des exemples précis de ce que nous faisons en matière d'évolution aux changements et aux dérèglements climatiques. Enfin, notre engagement global est sous-tendu en permanence par les effets du dérèglement climatique sur la vie des populations. D'autant que s'il ne l'est pas encore, ce dérèglement sera demain à mon avis aussi important et aura autant d'effets que les évolutions démographiques que j'évoquais tout à l'heure.