Oui. Mais j'irai plus loin, car la bonne question est : « avons-nous un coup d'avance pour 2 035 ? » Avec l'ASN4G et le SCAF, oui, nous l'aurons.
S'agissant de l'acceptation du nucléaire militaire par les Français, leur parler de la dissuasion, de façon complètement libérée, contribue à cette acceptation, comme vous le soulignez, Monsieur de Ganay. Cette acceptation est bien entendu essentielle. Aujourd'hui, ma priorité, et c'est aussi celle de l'amiral Morio de l'Isle, c'est de mettre en oeuvre la dissuasion de façon totalement sûre, avec un maximum de garanties, pour préserver le consensus national. Et un certain nombre d'organes de contrôle s'assure que tout cela est bien fait dans les règles de l'art, suivant des standards toujours plus élevés de protection et de sécurité nucléaire.
Concernant le discours du président de la République, vous vous doutez bien que je n'ai pas d'avis à donner.