Intervention de Michèle Victory

Réunion du mardi 11 juin 2019 à 16h20
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Je m'interroge, pour ma part, sur l'équation difficile que vous venez de nous décrire : faire plus avec moins de ressources publiques. Vous avez, madame la présidente, évoqué des réformes structurelles. Comment pourraient-elles concrètement permettre de réduire les coûts d'exploitation ?

Des redéploiements sont également envisagés. Comment entendez-vous procéder afin que les économies sur le coût des personnels – salaires, nombre de collaborateurs – ne déstabilisent pas l'architecture des radios, les équipes et les projets éditoriaux ? Sur quelle base allez-vous mener les négociations avec les personnels engagés avec vous dans la défense d'un service public de qualité ?

Vous évoquez des « départs volontaires ». Nous savons malheureusement ce que cette formule cache trop souvent. Jusqu'à quel point sont-ils volontaires ?

Dans un rapport déjà ancien, la Cour des comptes indiquait que Radio France recourait de plus en plus souvent à des contrats à durée déterminée (CDD), qui alourdissent la charge plutôt qu'ils ne l'allègent. Qu'en est-il aujourd'hui ? Ne pensez-vous pas que la stabilité des équipes est facteur de qualité pour le service public ?

Avec le pluralisme, la qualité de l'information et la présence sur le territoire, l'offre musicale est l'un des atouts majeurs de Radio France. Les auditeurs aiment la musique sous toutes ses formes et plébiscitent les choix des rédactions. Vous avez, madame la présidente, mentionné les formations musicales de Radio France. La Cour des comptes a souligné le coût lié à la coexistence de l'Orchestre national de France et de l'Orchestre philarmonique de Radio France, dont les missions sont assez proches pour ce qui concerne les répertoires défendus.

Avez-vous ouvert des discussions avec ces deux structures dans la perspective d'une mutualisation ? L'idée d'un regroupement est-elle envisageable ou leurs spécificités justifient-elles, comme nous le pensons, leur coexistence actuelle ? Quelles pistes concrètes suggérez-vous pour que les quatre formations musicales de Radio France, orchestres et chant, approfondissent leurs relations avec les différentes structures présentes sur le territoire, écoles départementales de musique, conservatoires, associations et surtout établissements de l'Éducation nationale, afin de renforcer la sensibilisation des élèves au répertoire musical et aux pratiques artistiques ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.