Madame la présidente - directrice générale, vous avez rappelé que La Française des jeux est une belle entreprise. C'est pour cette raison que nous sommes un certain nombre à être opposés à cette privatisation qui devrait être finalisée d'ici la fin de l'année. Au delà du fait que La Française des jeux est une entreprise bénéficiaire et qu'elle permet à l'État de récupérer des dividendes, j'ai quelques questions concernant les conséquences de cette privatisation, qui ne sont pas forcément que des conséquences économiques. Vous l'avez abordé tout à l'heure. Elles sont aussi effectivement sanitaires. Nul ne peut ignorer que le désengagement de l'État pourrait porter un coup à la nécessaire régulation républicaine des jeux d'argent, alors que l'on constate l'amplification des conséquences pathologiques de l'addiction aux jeux. Madame Pallez, quelles mesures comptez-vous prendre pour lutter contre ces phénomènes d'addiction ?
Deuxièmement, le jeu Rapido avait été retiré de la commercialisation car jugé trop addictif. Quelles garanties pouvons-nous avoir aujourd'hui qu'il en sera de même avec un opérateur privé ?
Quelle place sera réservée aux Gueules Cassées dans le capital de La Française des jeux, dont ils détiennent un peu moins de 10 % ?
Enfin, comme François Jolivet, je m'interroge sur votre politique concernant les territoires ruraux et le maintien des implantations.