J'ai bien entendu ce que vous disiez, Monsieur le président, mais Madame veut aussi devenir la salariée d'une entreprise privée. Cela peut quand même un peu changer les choses.
Concernant la privatisation, nous nous étonnons toujours que cette machine à cash soit privatisée. Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les impacts. Nous savons que, quand il y a une privatisation d'un opérateur, quel qu'il soit, c'est toujours la ruralité qui en pâtit le plus. Et, évidemment, nous nous interrogeons sur le maillage territorial de votre réseau de vente et sommes curieux de savoir quelle sera votre politique. Est-ce que vous avez la volonté de garder ce réseau de proximité ?
La question de la lutte contre l'addictologie entre en contradiction avec l'objet d'une entreprise privée qui est de faire des bénéfices. Nous pourrions estimer que, dans cette perspective, pour vous, des clients « addicts » sont des bons clients. C'est ce que souhaite une entreprise privée d'une façon générale. Il y a quelques inquiétudes par rapport à cela. Continuerez-vous à avoir une politique très agressive sur la lutte contre l'addictologie ? Et quel impact aura la privatisation sur la rémunération des personnels, y compris vous ?