Il est vrai qu'il y a des disparités fortes entre salariés. Ce que vous évoquez me rappelle les écoles de métiers d'EDF de mon village. Les enfants qui les fréquentaient étaient vraiment jalousés, notamment parce qu'ils faisaient du foot avec des habits propres. Lorsque vous étiez parents, vous saviez qu'en mettant vos enfants dans une école de métier d'EDF ou de la SNCF, ils avaient un avenir assuré. Le comité d'entreprise de ces compagnies était également assez riche à l'époque pour emmener les enfants dans de très belles colonies. Si on revient sur ces avantages acquis, ne risque-t-on pas de limiter l'attractivité des métiers concernés par ces régimes spéciaux ?
S'agissant des critères de pénibilité, vous avez fort justement préconisé qu'on les revoie, ne serait-ce qu'en raison de l'apparition des nouvelles technologies et de la robotique. Mais sur quels critères de pénibilité va-t-on pouvoir agir et comment va-t-on pouvoir financer les départs à la retraite précoces ?