On est très loin d'une harmonisation par le haut des conditions de travail des personnes détachées, et ce pour trois motifs.
Premièrement, puisque les travailleurs et travailleuses vont continuer à payer leurs cotisations dans leur pays d'origine et non dans le pays où ils travaillent effectivement, le coût de la main d'oeuvre restera inférieur au coût des travailleurs embauchés sous le régime du droit national.
Deuxièmement, votre projet de directive a pu être conclu parce que vous avez accepté de sacrifier les travailleurs et travailleuses du secteur routier, alors qu'il s'agit du secteur le plus fragilisé.