Nous sommes notamment le pays européen qui a le plus haut niveau de cotisations sociales : elles représentent 18,8 % du PIB national.
Ce niveau de prélèvements affecte le principe du consentement à l'impôt. C'est cet excès d'impôts, cette overdose fiscale qui est directement à l'origine du mouvement des gilets jaunes.
Le niveau de déficit de la France fait d'elle un mauvais élève – et même un très mauvais élève – de la zone euro. Par ailleurs, comme le souligne le Haut Conseil des finances publiques, si la diminution du déficit structurel est proche de la trajectoire inscrite dans la loi de programmation des finances publiques, le solde structurel reste très éloigné de l'objectif de moyen terme.
En bout de chaîne, la conséquence directe de ces dépenses que vous laissez filer est que notre dette s'envole à tout va. Il est vrai que les taux bas vous donnent un peu de marge et vous permettront de réduire la charge de la dette de 4 milliards d'euros en 2020. C'est un bol d'oxygène bienvenu, mais il ne devrait pas vous conduire à renoncer à tout effort. Ce serait une erreur de jugement majeure.