Intervention de Caroline Abadie

Réunion du mercredi 24 juillet 2019 à 16h05
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

Nous avions en effet prévu de consacrer un budget important à la construction de 7 000 nouvelles places de prison d'ici à la fin du quinquennat, non pas pour emprisonner plus mais pour emprisonner mieux. Il ne peut y avoir de réinsertion réussie sans conditions d'incarcération décentes.

Cela pourtant ne suffit pas toujours, et l'Observatoire de la récidive et de la désistance a pointé d'autres leviers de réinsertion. En matière de santé notamment, certains détenus n'ont jamais vu de spécialistes – certaines femmes en particulier n'ont jamais consulté de gynécologue –, et il est important de construire avec eux un parcours de soins adapté.

Vous avez vous-même dessiné, avec le ministère des Solidarités et de la Santé, une feuille de route portant sur la santé des personnes sous main de justice. Parmi les vingt-huit mesures proposées, j'ai noté le lancement d'une étude nationale sur la fréquence des troubles mentaux, la création de nouvelles places d'unités d'hospitalisation spécialement aménagées (UHSA) et la mise en oeuvre de dispositifs visant à assurer la continuité de la prise en charge à la sortie de détention, le développement de la télémédecine et la formation des personnels pénitentiaires, notamment pour mieux prévenir les suicides. Comment envisagez-vous la mise en oeuvre de ce plan dans les territoires et comment va s'organiser la collaboration avec les agences régionales de santé et les hôpitaux pour le déploiement des moyens et ressources nécessaires ?

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