– J'entends ce que vous dites, cher collègue. Mais je vis dans un pays asiatique où la reconnaissance faciale est partout. Si, en tant que citoyenne, je m'interroge sur le degré de liberté dont je me priverais tous les jours, la réponse est : absolument aucun. Avec les limites que notre collègue Didier Baichère a évoquées, une réflexion éthique est à mener. Cela renforce le rôle de l'État qui est de nous protéger. On est beaucoup plus efficace avec la reconnaissance faciale. Dans le nouveau terminal 4 de l'aéroport de Singapour, avec un système de reconnaissance faciale poussé, le trafic des passagers est totalement fluide. Il n'est plus besoin de s'arrêter, d'ouvrir sa valise, de se déshabiller...