– Nos interlocuteurs n'ont pas évoqué d'exemples d'autres technologies. Dans le cas de Parafe, le taux de certification dépasse 99,5 %. La note scientifique cite d'autres exemples avec des faux positifs. On voit bien qu'on n'a pas encore une fiabilité suffisante pour tout ce que l'on peut imaginer vouloir faire.
S'agissant de la relation aux citoyens, nous avons eu une restitution intéressante, lors d'une réunion de l'Office en juin 2018, par des membres du comité de 22 citoyens mis en place par le Comité consultatif national d'éthique. Ceux-ci nous ont expliqué comment ils avaient travaillé, alors qu'ils ne connaissaient rien au sujet de la bioéthique, autour duquel ce comité avait été créé. Nous avons en France des dispositifs permettant, à un moment déterminé, de mener une réflexion avec des industriels, des chercheurs et des citoyens. Qu'est-ce qui nous empêcherait d'engager un tel débat citoyen sur le sujet de la reconnaissance faciale ? Des sociologues donneraient ainsi leur avis sur les aspects éthiques des expérimentations. Un collège de citoyens pourrait donner son avis sur les recommandations. C'est une voie à explorer peut-être.