Je rejoins tout ce qui vient d'être dit, mais tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier. Vous avez parlé de Lidl, que nous avons entendu en audition lors des EGA. Lidl avait indiqué travailler systématiquement en marges avant et en tripartite, avec le producteur et le transformateur. Ne pourrait-il s'agir d'une solution ?
Les conditions du métier d'acheteur, et notamment le système des boxes de négociation, m'évoquent aussi l'image de l'abattoir. Les acheteurs travaillent en outre toujours sur le fondement du moins-disant, au détriment de la qualité. Système U tente néanmoins d'augmenter le rapport qualité-prix des produits vendus.
Dernier point, en épicerie fine, le prix de chaque ingrédient doit être détaillé sur des fiches d'analyse de la valeur. Comment se fait-il que ce ne soit pas le cas dans le domaine de l'alimentation courante ?