Je suis depuis moins d'un an à la tête de l'ANIA. Nous avons déjà participé à plusieurs réunions où l'on nous reproche notre faiblesse à l'exportation : 2 entreprises françaises sur 10 exportent, contre 8 entreprises allemandes sur 10. Il y a certes un problème de déflation, mais ce n'est pas le seul : les coûts de revient, les lourdeurs administratives sont aussi en cause.
Pour autant, le fait de perdre des mois à négocier pour sauver des référencements fait perdre du temps aux PME françaises, pour lesquelles il devient difficile, voire impossible, d'exporter. Des entreprises comme Andros, Bonduelle ou Lactalis… ce sont pourtant des réussites mondiales. Nous avons des fleurons.