Nous nous efforçons de faire la part les choses. Ce n'est pas parce qu'une grande marque jouit de marges de bénéfices situées entre 15 % et 18 % que tout ce qu'on peut lui faire est acceptable, mais il y a une gradation. Il vaut mieux commencer par aider les gens dont vous parlez.
Comme je vous le disais dans mon propos liminaire, ce n'est pas le manque de travail qui caractérise la direction générale de la concurrence, ni la Commission européenne en général. Mais je ne peux qu'inviter les gens dont vous parlez à venir nous voir.
Ne voyez pas dans mon propos une volonté de me défausser. Au contraire, nous travaillons toujours au cas par cas. Nous ne pouvons-nous fonder sur de grandes idées. Je ne puis affirmer à la cantonade que je suis persuadé, en vous écoutant, qu'il y a quelque chose qui cloche, sans être capable de le démontrer.
En revanche, si ces sociétés petites et moyennes peuvent soumettre à notre attention des cas concrets, je peux vous promettre que nous les examinerons, dans la mesure où ces cas dépassent le cadre français.