Intervention de Grégory Besson-Moreau

Réunion du mardi 9 juillet 2019 à 10h00
Commission d'enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Je vais poser la question différemment pour essayer d'un peu mieux comprendre. CWT demande aujourd'hui un pourcentage du chiffre d'affaires à des multinationales qui sont elles-mêmes présentes dans l'ensemble des pays, qui elles-mêmes négocient dans chaque pays avec les centrales d'achat locales. Il y a une négociation qui se fait de toute façon dans le pays. Si on va en Espagne, c'est la même chose. En Italie, c'est la même chose. Vous mettez en relation des entreprises internationales au plan international. Vous voyez le problème. Si une entreprise française qui souhaite aller à l'international passe par CWT, je vous dis que je comprends. Mais là, vous êtes en train de m'expliquer que vous prenez un pourcentage du chiffre d'affaires d'une multinationale – aussi grosse que vous – pour aller s'implanter dans un autre pays. Sachant qu'en plus – vous venez de nous le dire en audition à huis clos – il n'y a qu'un infime pourcentage qui peut être considéré comme du service en dur.

Donc, je me pose la question : à quoi servent les plusieurs dizaines de pourcents qui sont pris pour un taux de croissance ? Est-ce qu'on peut considérer cela comme une marge arrière ? Puisque derrière, il n'y a pas de service, car il n'y a pas de service en dur. Vous venez de nous le dire à huis clos. À quoi sert cette masse financière ?

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