qui mettent leur vie personnelle et familiale entre parenthèses pour faire face à l'impératif des soins ; mais à force de tirer sur la corde, elle risque de casser.
Madame la ministre, la santé n'est pas une marchandise destinée à être rentable. Ma question est simple : allez-vous poursuivre une gestion suicidaire pour nos hôpitaux, qui sont déjà en soins palliatifs, ou, au contraire, allez-vous, grâce à une enveloppe de crédits supplémentaires, donner une bouffée d'oxygène au service public de la santé, qui permettrait à la fois au personnel de respirer et à notre population de bénéficier d'un haut niveau de soins ?