Nous pouvons entendre ce genre de choses. Certains les ont entendus mais elles font partie des arguments de négociation. Comme nous le disions tout à l'heure, nous sommes au bout de la chaîne alimentaire et quand la pression de l'industriel vers le transformateur est forte et ne peut pas passer les hausses, elle se répercute un peu vers le producteur en négociation. Nos clients sont souvent pleins de bonne volonté mais il faut réussir à concrétiser et à inverser la situation. Aujourd'hui, nous avons l'impression que la méthode n'est pas la bonne. Tout le monde a la volonté de payer les producteurs pour que ces derniers gagnent leur vie et soient au moins payés à hauteur de leur coût de production, sauf qu'on attend toujours que l'effort vienne de l'autre. Ce que l'on nous dit surtout, c'est qu'il faut que les GMS aient accepté et validé la hausse pour nous la répercuter.