Oui, et nous devons quand même avancer dans le sens des producteurs et être entendus par rapport à ce que nous voulons défendre. Comment pouvons-nous y arriver ? La loi existe et prévoit une médiation renforcée, ce dont nous avons besoin pour bien comprendre l'intérêt des producteurs à changer ces contrats et à inverser cette construction ainsi que, pour aller plus loin, une intégration jusqu'à la GMS de plus de visibilité entre chaque maillon. À cette fin, les OP doivent être fortes. La fédération d'OP travaille actuellement avec des producteurs de lait qui sont investis et nous devons nous structurer encore plus pour avoir plus de moyens juridiques. En voyant certaines centrales d'achat ou autres qui présentent l'organisation de leurs négociations, nous nous rendons compte qu'un gros travail reste à faire, que nous n'avons pas les moyens de faire aujourd'hui.