En fait, rien n'est cadré : ni la promotion, ni le volume des ventes. Que l'on parle d'un investissement dans de la publicité ou d'une offre du type « Un produit acheté, Un produit offert », c'est blanc bonnet et bonnet blanc ! Cela s'appelle la marge arrière. Ce qui compte, à la fin, c'est le résultat de l'entreprise. Nous, nous voulons comprendre comment les prix sont construits.
Vous ne pouvez pas chiffrer le prix de la mise en avant, vous dites qu'il peut aller de zéro à l'infini. Mais notre propos, c'est précisément d'encadrer les choses, notamment dans le secteur agroalimentaire, pour éviter les dérives qui empêchent les entreprises de vendre leurs produits. Si un petit producteur de fromages de chèvre fermiers est obligé d'investir 100 euros pour vendre dix fromages, c'est comme s'il en offrait quatre pour cinq achetés. Dans la mesure où nous cherchons à encadrer les pratiques, votre réponse, qui consiste à nous dire que le prix de la mise en avant est compris entre zéro et l'infini, n'est pas très satisfaisante.