On regroupe, sous cet acronyme, des sociétés qui sont très différentes. Notre business model, par exemple, est fondé sur une activité matérielle, le déplacement de produits physiques, qui emploie de nombreuses personnes. Nous aurons, je le rappelle, 9 300 salariés en France à la fin de l'année. Nous investissons beaucoup – plus de 2 milliards d'euros en France depuis l'année 2010 – et nous développons un service de logistique : ce business model est très différent de celui des autres sociétés réunies sous l'appellation GAFA. À ce titre, Amazon a aussi un niveau de profitabilité beaucoup plus faible que celui d'autres sociétés que vous évoquez. En France, il faut davantage nous voir comme une entreprise de distribution que comme une entreprise qui fait de la publicité, ou que sais-je encore. Je répète, par ailleurs, que je ne souhaite pas aborder la question de la fiscalité dans le cadre d'une réunion publique : nous pourrions en parler à huis clos.