Madame la ministre des transports, dans la perspective de la préparation de la loi d'orientation des mobilités qui sera présentée par le Gouvernement au premier semestre 2018, j'appelle votre attention sur la place donnée au train de nuit lors des Assises de la mobilité, alors que les fermetures de lignes de nuit se succèdent et que le train de nuit Paris-Nice est aujourd'hui menacé.
Lancées le 19 septembre dernier, les Assises de la mobilité ont d'ores et déjà permis de poser les grands principes qui orienteront les mobilités de demain : respectueux de l'environnement, accessibles au plus grand nombre, les transports doivent viser la continuité territoriale sans nécessiter d'investissements lourds dans les infrastructures. Or malgré une qualité de service dégradée, les trains Intercités de nuit correspondent à ces grands principes.
Le transport ferroviaire figure parmi les moins polluants. Le réseau Intercités de nuit assure le désenclavement des territoires de montagne, des territoires ruraux, et favorise le report modal. Ces dernières années, des lignes de nuit ont été supprimées en raison de leur déficit supposé.