Je vous prie, monsieur le rapporteur, de m'excuser pour le manque de précision. Je vais tenter d'être plus clair.
D'abord, lorsque j'ai dit « pas encore », je vous disais juste que, jusqu'à aujourd'hui, aucun industriel ne nous a demandé de rouvrir les négociations, avec de nouveaux tarifs.
Ensuite, vous me dites que les industriels ont peur de venir négocier avec nous. Je ne le nie pas, puisque j'anime depuis plus de deux ans les réunions pédagogiques à Eurelec ; je sens bien une peur de l'inconnu de leur part. Nous devons donc les rassurer.
Par ailleurs, une fois que la négociation des prix est terminée, nous nous voyons pour évaluer comment se passe la relation commerciale, et comment se porte le chiffre d'affaires. Les industriels que nous recevons nous confirment que leur chiffre d'affaires est en croissance, grâce au modèle d'Eurelec – simplification et centralisation du modèle, des négociations qui se déroulent plus tôt que ce que prévoit le calendrier français – non pas de 4 %, comme connaissent les produits de grande consommation Leclerc, mais entre 4,5 et 18,5 %. Les industriels qui appréhendaient un peu les négociations avec Eurelec, s'y retrouvent aujourd'hui.