Intervention de Laurent Collot

Réunion du lundi 22 juillet 2019 à 17h30
Commission d'enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs

Laurent Collot, directeur général de Coopernic SCRL :

Je précise que nous sommes onze salariés à Coopernic pour les trois activités que nous avons évoquées.

Vous centrez vos travaux sur la France, alors que Coopernic est une centrale européenne. Notre activité portant sur les marques internationales occupe quatre coordinateurs, dont moi-même, parmi les onze.

Afin de répondre à votre question, il faut que je vous en dise plus au sujet de Coopernic. Lorsque nous rencontrons un fournisseur pour passer des « accords d'accélération de croissance » au niveau européen, nous disposons des trois types de leviers que j'ai évoqués : le développement produit, le support innovation et le développement de la relation. Dans le cadre du contrat, nous discutons avec le fournisseur des services, qui sont préférentiels, tous nos interlocuteurs n'ont pas le même degré de maturité dans le développement de leurs relations, certains ont déjà de bons contacts et préfèrent développer d'autres activités ; nous adaptons donc notre offre à chacun d'entre eux.

Une fois le contrat décidé, les représentants locaux du fournisseur et les représentants de nos associés passent à l'exécution, qui est toujours locale - sur les étagères des magasins -, de ces contreparties. C'est là qu'ils optimisent les activités du plan à l'international. Les représentants du fournisseur dans chacun des vingt-deux pays donnent la contrepartie réalisée dans le contrat pour chacun de nos partenaires à leur compte-clé, celui ou ceux qui viennent nous voir – car ils viennent parfois de différents pays –, dans le cadre d'une « scorecard », une feuille de pilotage. Ce document décrit le service, la période, l'exécution, etc., et indique aux comptes clés les points d'accord ou de désaccord ; l'accord impliquant la rémunération du service tel qu'il était prévu.

À Bruxelles, nous exerçons une action de coordination avec les partenaires associés pour faciliter la mise en place ; c'est cela que nous faisons. Nous ne sommes donc pas trois salariés chez Coopernic à Bruxelles plus les représentants des associés négociateurs à Coopernic ; tout cela est démultiplié par le nombre des représentants des fournisseurs, qui – je me permets de vous le préciser – disposent d'une organisation miroir à la nôtre. Le fournisseur a donc son propre représentant dans chacun des pays.

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