À quoi sert donc mon abonnement téléphonique… ?
Un tiers des représentants des entreprises que vous avez auditionnés sont d'anciens collègues, des camarades, des connaissances qui travaillent dans le secteur de la distribution depuis une trentaine d'années et dont la carrière a évolué.
La plupart du temps, si l'on excepte la tension inhérente à ce type de situation pour un fournisseur ou un distributeur, on s'aperçoit que la difficulté des négociations résulte d'un problème de communication. Quel est l'intérêt commun du fournisseur et du distributeur ? Monsieur le rapporteur a utilisé tout à l'heure une formule importante : le renouvellement du contrat.
Depuis quatorze ans, Coopernic reconduit ses contrats tous les deux ou trois ans avec les fournisseurs, ce qui permet à tous de disposer d'un historique. Nous faisons preuve de discernement en situant le fournisseur au sein d'une catégorie : s'il travaille dans le secteur laitier, on ne le compare pas avec un fournisseur de piles fabriquées en Chine.
Je reviens donc sur la question téléphonique : il m'arrive d'appeler mes anciens collègues et de voir avec eux comment avancer et comment mieux nous retrouver. Parfois, ce sont aussi eux qui m'appellent. J'imagine que les associés négociateurs en font de même lesquels, eux aussi, ont des contacts locaux.
Est-ce que j'appelle, moi, les acheteurs locaux ? Non.