J'ai récemment abordé le sujet de Salto avec plusieurs acteurs de l'audiovisuel, membres de votre groupe, et j'ai pris connaissance, la semaine dernière, de l'article paru dans Les Échos. D'après la note d'engagement transmise à l'Autorité de la concurrence par votre groupe, les passerelles entre les maisons-mères et la plateforme seront limitées, les chaînes du service public auront interdiction de faire de la publicité gratuite pour Salto, laquelle devra limiter ses exclusivités. On s'interroge sur la raison de ces contraintes, qui risquent de pénaliser le service public et d'augmenter les asymétries réglementaires par rapport à ceux dont les noms font aujourd'hui trembler le secteur – Netflix et Amazon Prime Video. Pensez-vous que, dans ces conditions, Salto ait toutes les chances de trouver sa place ?