Valérie Rabault l'a prouvé durant le débat parlementaire, souvenez-vous.
C'est une faute parce que ce n'est pas au secours des entreprises que vous vous portez, mais de la fortune personnelle des détenteurs de capitaux. Une faute parce que c'est la cohésion sociale que vous abîmez tout en affaiblissant le consentement même à l'impôt. Comment expliquerez-vous à nos retraités qu'ils sont appelés à la solidarité quand ils observeront vos largesses en faveur de ceux qui en ont le moins besoin ?
Le nouveau monde fiscal se caractérisera par une perte de 30 milliards d'euros sur le quinquennat pour les caisses de l'État, que devront supporter tous les autres Français. Les Français retiendront donc de vos arbitrages qu'il vaut mieux vivre de ses rentes financières que de son travail, être un gros actionnaire qu'un épargnant de la classe moyenne, vivre sur son yacht que se loger grâce aux aides personnalisées au logement, spéculer que tenter de refaire surface par le biais d'un emploi aidé.