Je ne reviendrai pas sur la question qui a été évoquée par mon collègue Brahim Hammouche : étant député dans le Massif Central, j'ai été sensible au problème du radon. Je voulais vous interroger sur une question médicale : vous évoquiez tout à l'heure l'étude que vous aviez faite sur la diminution de l'exposition des personnes, et plus particulièrement des enfants, aux rayonnements en médecine. Je voulais avoir votre positionnement par rapport au dispositif EOS qui avait été développé par Georges Charpak, et qui, en deux dimensions, permet de diminuer environ de dix fois les radiations reçues en deux dimensions, et jusqu'à 800 fois sur les trois dimensions.
Je voulais vous poser une question par rapport aux études que vous faites : d'après ce que vous nous expliquiez, vous avez une évaluation globale de l'exposition divisée par le nombre d'actes. On sait que sur chaque radio, il y a l'exposition qui est notée. La question est de savoir quelle est la traçabilité aujourd'hui qu'on a sur un patient : est-ce qu'on ne pourrait pas envisager, via le dossier médical partagé, d'avoir quelque chose de beaucoup plus concret pour un patient donné, surtout s'agissant d'actes répétés ? Merci.