Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, après cinquante heures de débat en commission, plus de quatre-vingts heures de discussion dans l'hémicycle et plus de 6 700 amendements défendus, nous nous retrouvons pour une nouvelle lecture du projet de loi d'orientation des mobilités. Plus que jamais au sein des murs de notre institution, nous aurons pris, sur cette question des mobilités, le temps du dialogue. Si nous pouvons nous féliciter de la qualité de l'exercice démocratique auquel nous nous sommes prêtés sur un enjeu essentiel à la vie des Français, notre rôle de parlementaires est désormais de veiller à l'application de ce beau texte de loi. En effet, dans chacune de nos circonscriptions, aussi variées soient-elles, l'impérieuse nécessité d'agir sur la question de la mobilité se fait sentir.
Rappelons-le : le texte dont nous allons reprendre l'examen est celui-là même que nous avons voté il y a quelques semaines. Le groupe de La République en Marche se félicite des avancées que nous avons collectivement su trouver en première lecture, en particulier sur l'ouverture des données de mobilité, sur la transition écologique des flottes et la création du forfait mobilités durables. S'appuyant sur ces acquis, au service d'une transition écologique réellement solidaire, parce qu'accessible à tous et sur tous les territoires, le groupe de La République en Marche appelle à conserver les équilibres du texte que nous avons adopté le 18 juin et à nous unir, quelles que soient nos étiquettes politiques, pour faire vivre cette loi d'orientation des mobilités dans nos circonscriptions.