Je ne sais pas à quoi correspondent vos chiffres, monsieur Loïc Prud'homme, mais j'imagine qu'ils comprennent à la fois les investissements de l'État et ceux des collectivités ; or, pour ma part, je ne peux évoquer que ceux réalisés par l'État.
En tout état de cause, je vous confirme que les trois quarts de nos investissements en matière de transports vont au secteur ferroviaire – les débats budgétaires nous donneront certainement l'occasion de le vérifier – et qu'au cours des années précédentes, nous avons mis en place quatre TGV simultanément, laissant notre réseau ferré se dégrader.
Vous me direz peut-être qu'on peut à la fois investir dans le TGV et entretenir le réseau. Pour ma part, depuis deux ans, j'ai précisément souhaité que l'on arrête de promettre de tout faire en même temps, et que l'on fasse plutôt en sorte de maintenir une trajectoire réaliste et financée.