Cet amendement rétablit l'article 2 bis, introduit par le Sénat et supprimé en première lecture par l'Assemblée nationale.
Il attribue une partie du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) au financement des services de mobilité dans les territoires peu denses.
En effet, le projet de loi entend donner la faculté aux communautés de communes d'instituer un versement mobilité. Ce prélèvement ayant pour assiette la masse salariale, ses rendements seront limités dans les zones où l'activité économique est faible et les entreprises peu implantées.
Pour éviter cette fracture territoriale, nous devons repenser notre approche ; c'est tout le sens de cet amendement qui permettra aux communautés de communes isolées de proposer des alternatives à l'utilisation de la voiture individuelle, et ainsi de renforcer ces territoires où des tensions sont apparues ces derniers mois.