Je comprends votre position et vos attentes, madame Maina Sage. Mais, comme l'a indiqué Mme la ministre, ce projet de loi ne semble pas constituer le bon véhicule pour cette proposition, sur laquelle nous devons vraiment travailler. De nombreux sujets sont en effet apparus, qui concernent les outre-mer. Avec MM. Gabriel Serville et Serge Letchimy, nous sommes tombés d'accord sur le fait que ces questions devaient être abordées territoire par territoire.
S'agissant des coûts de formation, vous fondez vos estimations sur les réalités de la Polynésie française. Mais ceux de la Guyane, que je connais mieux, sont autrement plus élevés dans la mesure où tout doit y être construit. Vous voyez donc que, d'un territoire à l'autre, tout doit être repensé, et que l'on ne peut introduire de dispositions générales, a fortiori dans ce texte.
Cela étant, vous avez tout mon soutien, toute mon attention. Si je peux vous aider à faire avancer de tels sujets, je le ferai, car ces questions me préoccupent. Mais il est certain que les lois que l'on vote en métropole ont des difficultés à s'appliquer sur ces territoires si spécifiques.
C'est pourquoi je vous propose d'accepter cette suppression, afin que nous repartions sur quelque chose de plus cohérent.