Cet amendement s'inscrit dans la lignée de la politique de la Commission européenne, qui souhaite développer, au niveau européen, une filière autour de la batterie propre, afin d'encourager les déplacements neutres pour le climat. Il a en effet pour objet d'axer les travaux de la recherche sur les batteries. C'est d'autant plus important que des acteurs français seraient en mesure de produire, d'ici à 2023, des batteries au sodium – je sais, madame la présidente, que vous les connaissez bien, puisqu'ils sont installés à Amiens. Or, actuellement, ils manquent de financement. L'enjeu est important, au plan de l'écologie, mais aussi au plan de notre souveraineté, car la majorité des batteries que nous utilisons actuellement ne sont pas forcément très écologiques – elles utilisent des matériaux rares – et leur marché est maîtrisé essentiellement par les pays asiatiques.