Cet amendement me permet de revenir sur le projet du Lyon-Turin, qui a fait l'objet d'un long débat en première lecture en séance. Nous n'avons pas besoin de cette deuxième ligne ferroviaire entre la France et l'Italie. La ligne existante, entièrement électrifiée et modernisée pour près d'1 milliard d'euros, est exploitée à seulement 20 % de ses capacités : 3 millions de tonnes de marchandises l'empruntent pour traverser les Alpes, alors que l'École polytechnique fédérale de Lausanne évalue le fret possible à 15 millions de tonnes. Au regard des capacités de fret ferroviaire actuelles, ce projet n'a pas d'utilité.