Cet amendement vise à inscrire clairement dans la loi que la fin de la vente des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers neufs émettant des gaz à effet de serre devra avoir lieu d'ici à 2040.
Il propose également des échéances intermédiaires et une montée en puissance du dispositif, afin d'imposer une dynamique, à la fois aux acteurs économiques – constructeurs automobiles et intermédiaires – et aux différents types d'acheteurs – particuliers ou non. Il importe d'anticiper l'échéance de 2040 en fixant un calendrier volontariste.
J'ajoute que la définition d'étapes intermédiaires peut nous permettre de peser sur la scène internationale : c'est une stratégie que le Président de la République a l'habitude d'utiliser. La France ne peut pas agir seule et doit, au minimum, travailler au niveau européen. Fixer des échéances à l'échelle même du quinquennat serait la preuve d'un engagement concret et réel de la France sur ce sujet.