La situation que vous décrivez sur le réseau ferroviaire existe aussi sur les réseaux routiers et fluviaux. Effectivement, nos réseaux souffrent de décennies de sous-investissement et, dès mon arrivée au Gouvernement, j'ai donné la priorité à l'entretien et la régénération de nos infrastructures routières, ferroviaires et fluviales. Les petites lignes font pleinement partie de nos priorités ; nous sommes engagés dans le cadre des contrats de plan et l'État tiendra ses engagements. J'ai demandé un diagnostic sur l'état de ces lignes, qui est nécessaire pour prendre les bonnes décisions, et un certain nombre de rapports seront remis au cours de l'automne afin de définir, région par région, un plan de bataille pour s'assurer que, dans tous les territoires, nos concitoyens auront accès à une offre de mobilité de qualité.
Votre préoccupation est largement satisfaite par l'article 1er et d'autres dispositions de ce projet de loi, ainsi que par la loi pour un nouveau pacte ferroviaire. À défaut d'un retrait, avis défavorable.