Nous souhaitons mettre fin à l'avantage concurrentiel dont bénéficie le transport routier. C'est un paradoxe propre à la France. Depuis 1990, nous finançons la route sur fonds publics à hauteur de 66 %, contre 17 % pour le rail. Nous en voyons les effets : plus de camions et moins de trains. C'est une ineptie du point de vue de l'aménagement du territoire et au regard de l'urgence écologique. Un trajet en train émet dix fois moins de CO2 qu'un trajet en voiture et cinquante fois moins qu'un trajet en avion.
Il faut mettre fin aux exonérations fiscales qui avantagent le transport routier au détriment du rail et du fluvial.