Je partage la conviction que le train de nuit peut constituer une offre de transport indispensable dans certains territoires, et représente une alternative très intéressante à l'avion. C'est, par exemple, le cas du train Paris-Nice dont je regrette l'arrêt du service de nuit.
Le Gouvernement s'est engagé à maintenir les deux lignes encore existantes : Paris-Briançon et Paris-Rodez-Latour-de-Carol. Les conventions seront renouvelées au-delà du terme prévu en 2020, et nous allons investir à partir de cette année 30 millions d'euros pour remettre ces trains en état. J'ai eu l'occasion de les utiliser l'an dernier, et cette modernisation me semble justifiée.
Cela ne vous plaira sans doute pas, mais j'estime que l'ouverture à la concurrence permettra de voir arriver des opérateurs qui relanceront ces services de train de nuit. Certains ont déjà manifesté leur intérêt. Dans cette perspective du développement des trains de nuit, l'alinéa 42 prévoit la remise d'un rapport au Parlement, en principe d'ici à l'été 2020. En tout cas, je suis convaincue qu'il y a un avenir pour les trains de nuit.