Je tiens à saluer le volontarisme et les engagements pris par Mme la ministre et le Gouvernement.
Nous devons certes envisager l'intérêt écologique des différents projets – c'est ici le cas – mais, dans notre majorité, nous sommes aussi attachés à leur équilibre économique et à leur pérennité. En l'espèce, c'est bien de cela qu'il s'agit car, avec le Perpignan-Rungis, nous payons un peu la paupérisation en cours depuis plusieurs dizaines d'années. Si nous en sommes là, c'est aussi parce que des majorités précédentes n'ont pas pris les engagements qui s'imposaient. Certes, il faut soutenir les projets environnementaux, mais en veillant à l'équilibre économique, à la bonne dépense des deniers publics et à la pérennité des engagements pris. Le « yakafokon », c'est aussi très facile en la matière !
Je salue aussi la cohérence de Mme la ministre et du Gouvernement sur ce sujet, car ils ont toujours soutenu et appuyé l'ensemble des acteurs, la région et les chargeurs, pour trouver une solution, en particulier à travers l'action de Mme Emmanuelle Wargon. En revanche, je dénonce l'exposé sommaire de l'amendement de nos collègues de La France insoumise prétendant qu' « Élisabeth Borne a suspendu la liaison du train des primeurs Perpignan-Rungis jusqu'au 1er novembre ». C'est faux, je tiens à le dire à ce micro.