Madame la ministre des solidarités et de la santé, l'acte 2 de votre Gouvernement, c'est une mauvaise retraite, c'est une mauvaise santé. Après plus de six mois de grève dans les services d'urgences, vous venez de délivrer une énième ordonnance. Une nouvelle fois, vous tapez à côté du clou : des mesurettes loin de la réalité du terrain, des éléments de langage rodés et un plan de communication bien huilé qui ne répondent en rien à la crise profonde que vivent les personnels et les patients au quotidien. Ce que vous appelez « pacte de refondation » ne tient pas compte de la souffrance, du manque de moyens matériels et humains.
Deux cent quarante-neuf services d'urgence en grève vous alertent. Il faut les entendre, il faut les écouter !