Nous avons été motivés par ces mêmes préoccupations s'agissant de la relance des trains d'équilibre du territoire, en particulier des trains de nuit, essentiels pour le désenclavement des territoires les plus éloignés des grands axes, et pour la réduction de l'empreinte écologique des mobilités. Une étude sur ce sujet sera remise par le Gouvernement au Parlement avant le 30 juin 2020. Elle nous permettra de poursuivre notre réflexion sur la manière la plus efficace d'opérer cette relance.
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, par le passé, la programmation des transports s'est trop souvent traduite par des échecs ou des renoncements. Par son pragmatisme et son volontarisme, ce texte constitue un atout majeur pour réussir une politique des mobilités plus proche du quotidien de nos concitoyens. Soumettre au Parlement une programmation des investissements en matière d'infrastructures de transports est un acte politique inédit et fort.
Après de longs mois de travaux menés avec le soutien attentif du Gouvernement – j'en profite pour remercier la ministre de la transition écologique et solidaire, Mme Élisabeth Borne – , au terme d'échanges constructifs avec le Sénat, nous sommes arrivés, je crois, à un texte ferme et équilibré, nécessaire et attendu, qui nous permet, 37 ans après la LOTI, la loi d'orientation des transports intérieurs, d'envisager l'avenir avec une confiance renouvelée. Je vous remercie, et je me réjouis de vous retrouver très prochainement sur ces questions lors de nos débats sur le projet de loi de finances.