Intervention de Damien Pichereau

Séance en hémicycle du mardi 10 septembre 2019 à 15h00
Mobilités — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Pichereau :

Nous sommes de nouveau réunis ici, au sein de cette assemblée, pour examiner un texte sur la mobilité comme facteur d'émancipation individuelle, de cohésion sociale et territoriale. Un texte que nous avons voté, ici-même, à une très large majorité, car il porte des dispositions qui sont au coeur de notre promesse républicaine.

La réalité est que nous devons faire face à une situation où se déplacer est devenu, pour une partie des Français, une galère. Plus largement, nous devons mettre en cohérence notre politique des transports avec les évolutions des besoins de mobilité des citoyens, et répondre aux enjeux qui sont les nôtres en termes d'écologie. Près de quarante ans après la loi d'orientation des transports intérieurs, la LOTI, il était temps de faire évoluer le paradigme dans lequel la question des transports était enfermée.

Dès le 1er juillet 2017, lors de l'inauguration de la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire, le Président de la République esquissait une véritable feuille de route pour une mobilité agile et innovante. À cette occasion, il décrétait une pause inédite dans les grands projets, afin de réorienter nos priorités vers les transports du quotidien. Pour ce faire, une réflexion d'envergure a été initiée par le Gouvernement lors des Assises de la mobilité, associant l'ensemble des acteurs publics et privés pour rendre la mobilité plus propre, plus accessible pour tous, plus efficace.

En parallèle, le Conseil d'orientation des infrastructures – présidé par Philippe Duron et composé, entre autres, de parlementaires, comme la présidente de notre commission, Barbara Pompili – , se penchait sur les promesses d'infrastructures non financées des dernières années, qui creusent tout de même de 10 milliards d'euros le déficit de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, l'AFITF...

Je souhaite articuler mon propos autour des principaux enjeux que nous nous étions fixés et auxquels ce texte apporte des réponses certaines et efficaces.

S'agissant tout d'abord de l'enjeu social, la gouvernance est la colonne vertébrale du texte. Sur l'ensemble du territoire, elle sera assurée par une autorité organisatrice de la mobilité. C'est indispensable, car les problématiques dans les grandes villes ne sont pas les mêmes que dans nos campagnes où, bien souvent, seule la voiture est présente.

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