Intervention de Jean-Marc Zulesi

Séance en hémicycle du mardi 10 septembre 2019 à 15h00
Mobilités — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Plus de deux mois après son adoption en première lecture par cette même assemblée, nous examinons en nouvelle lecture le projet de loi d'orientation des mobilités. Plus que jamais, au sein de cette chambre, nous avons pris le temps de dialoguer sur cette problématique essentielle pour le quotidien des Français. Nous pouvons nous féliciter du travail accompli ensemble.

Mes chers collègues, ce texte est la pierre angulaire d'un nouvel écosystème de mobilité, qui se veut plus accessible, plus durable, plus innovant. Mais il est aussi un pacte de confiance avec les territoires – et je veux à ce propos rassurer nos collègues de l'opposition et les sénateurs sur le financement des nouvelles compétences données aux collectivités : l'examen du projet de loi de finances, d'ici quelques semaines, leur permettra de s'assurer de la réalité de nos engagements.

De la même manière, je tiens à saluer l'important travail réalisé pour inscrire dans la loi, pour la première fois depuis trop longtemps, une programmation claire et sincère des infrastructures, centrée sur les besoins du quotidien, l'entretien des réseaux existants, le désenclavement des territoires ruraux.

Nous pouvons être fiers du travail que nous avons collectivement mené, depuis près de deux ans et le début des Assises de la mobilité, sur nos territoires, auprès de nos concitoyens et des entreprises, mais aussi dans cet hémicycle, où nous avons passé plus de quatre-vingt heures à débattre. Je suis d'ailleurs heureux de constater que cette satisfaction est partagée sur l'ensemble des bancs. Les 628 amendements déposés en deuxième lecture – contre 3 000 il y a quelques semaines – prouvent que nous avons su trouver ensemble de nombreux points de consensus.

Au cours de cette nouvelle lecture, le groupe La République en marche aura à coeur de consolider les avancées que nous avons su trouver ensemble, tout en préservant les équilibres du texte. Nous appelons à un travail collectif mais surtout efficace car il y a urgence. Il y a urgence à organiser enfin les déplacements du quotidien à l'échelle de nos bassins de vie, à investir concrètement dans les infrastructures du quotidien. Il y a urgence à massifier l'usage des mobilités actives et partagées, à réduire notre dépendance à la voiture. Il y a urgence à mettre fin à l'assignation à résidence de trop nombreux Français tout en réduisant l'impact écologique des transports.

Mes chers collègues, il est de notre devoir de donner à chaque Français les moyens de sa mobilité. Dans ce but, le projet de loi d'orientation des mobilités crée de nouveaux droits pour chacun. Je veux profiter de cette tribune pour mettre en exergue une mesure en particulier : le forfait mobilités durables. Vous le savez, c'est un nouvel acquis social que nous gravons dans la loi : le droit pour chaque citoyen de pouvoir se rendre facilement sur son lieu de travail. C'est bien la moindre des choses.

Parce que notre engagement est né de notre volonté commune de simplifier le quotidien des Français, parce que notre mandat n'est rien si nous ne sommes pas intimement liés à notre territoire et à son peuple, notre mission est désormais de voter ce projet de loi, de porter sur le terrain les droits nouveaux que nous avons élaborés ensemble, pour répondre enfin à l'urgence d'une mobilité plus simple, plus durable et plus équitable pour l'ensemble de nos concitoyens.

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